Monday, January 21, 2008

Inspiration

Je republie un texte qui m'a été inspiré jour de manque d'inpiration.
J'en suis à un manque terrible ces jours-ci.
Inspiration, m'entends tu ...?


Sur cette feuille autrefois vierge, je contemplais
Mes lettres éparpillées
Mes mots, en désordre gravées
Mes syllabes arrachées
Mes phrases écorchées
Sur cette feuille vierge, j'avais essayé de composer
Ce que je n'ai pu achever
Pensées désordonnées
Questions interrogées
Réponses inachevées
Etrange désordre des faits
Pensées nouvellement nées
Mais aussitôt volatilisées
L'encre de ma plume ne coula pas assez
Il s'obstina alors à tracer
Un autre chemin de vers incomplets
Sur une feuille vierge plongée
Dans une ère de silence et de paix
Lors de ma monotone comtemplation
J'entendis comme une intonation
D'une féerique inspiration
Qui depuis longtemps ne me prêta pas attention
J'essayai de la retenir
Mais elle préféra fuir
Emportant avec obstination
Toute création
Toute imagination
Si je te dis en vers le bonheur et l'émoi
Lorsqu'une plume danse librement entre mes doigts
Inspiration, reviendras-tu à moi ?
Reviens, l'encre de ma plume attend de couler comme il se doit

Monday, June 18, 2007

Si seulement

Si seulement tu pouvais lire dans mes yeux
Tu serais illuminé par leur éclat
A chaque fois que je te vois
Tu pourrais voir les mots danser de bonheur
Tu verrais défiler ce qui se dit dans mon coeur
Si seulement tu pouvais entendre mes silences
Ils pourraient te dire tout bas
Tout ce que ma fierté de femme ne dit pas
Ils te murmureraient tout l'émoi
Qui m'assassine la parole lorsque je suis avec toi
Si seulement tu pouvais ouvrir les portes de mon coeur
Tu serais accueilli en roi
Je refermerais les portes derrière toi
Et te montrerais où je cache mon amour pour toi
Et toute la foi que j'ai en toi
Si seulement tu pouvais interpréter mes sourires
Tu verrais toute la liesse qu'ils cachent
Tu trouverais toutes les preuves que tu cherches
Tu y verrais la vie peinte de toutes ces belles couleurs
Que ton amour me fait voir toutes les heures

Thursday, April 05, 2007

Imag' imagine


IMAGINE
Que ton cœur remplace ta langue
Que tu parles sans devoir penser
Que les non-dits soient dits
Qu’ils soient ou non sensés


IMAGINE
Que nous regardions tous dans la même direction
Que nous n’ayons qu’une seule croyance
Que le doute s’éclipse devant la confiance
Et que nous ne condamnions que les intolérances


IMAGINE
Que le mal s’écrive à la craie
Que l’on puisse dissoudre la douleur dans l’eau des larmes
Que la fidélité naisse sœur de l’amour
Et que la trahison brûle au feu de la passion


IMAGINE

Que nous naissions tous sous le nom de l’innocence
Et que nous rendions l’âme sur le lit de l’intégrité
Que nous n’aimions qu’une fois
Et que nous pouvions renaître autant de fois


IMAGINE
Que l’histoire de nos vies
Se grave à chacun de nos pas
Qu’elle enseigne nos prochains
Qu’elle éclaire leur chemin


IMAGINE
Que l’on puisse partir bien loin
Sans compagnon de voyage
Même pas de nostalgie dans nos bagages
Mais avec la foi qui guide nos pas


IMAGINE
Que tu puisses donner vie aux images nées mortes

Dans tes yeux fermés

Wednesday, February 21, 2007

Instant Magique

Accords…s’accordent
Notes …se suivent, s’enchaînent, se mêlent
Regard …s’éteint
Paupières …se reposent
Ouïe…se concentre, savoure, se délecte
Tête…se vide…de tout…du rien qui est tout
Seule cette harmonie rôde, tourne, tournoie
Envahit le corps, l’esprit, l’âme qui se donne
S’abandonne

Mélodie dansante
Qui anime les sens
Musique chantante
Qui brise le silence

Rythme…occupe la sphère
Tempo …s’approprie les sons de la terre
Cadence …séduit le corps
S’immisce dans chaque fibre
Dérobe le sang et inonde les veines de symphonies
Coulantes, roucoulantes

Mesure…démesurée
Tout bouge, tout danse, tout se meut
S’émeut
Sans ordre, sans logique, sans raison
C’est la valse des corps
La balade rebelle des pantins de chair

Timbre de voix…berçant
Complainte…enivrante, chantante
Enchanteresse
Chant triste...abreuve les yeux de l’eau du chagrin
De la nostalgie, de la souffrance apaisée
Puis rythme effréné qui emporte
Transporte, coupe le souffle
Puis se taît.

Silence…

Sunday, January 28, 2007

مناجاة

Dis moi,
Toi,
Homme parmi les hommes
Est-ce que je suis belle ?
Est-ce que je suis celle…
…que tu as toujours recherché
Dont tu as sans cesse rêvé ?

أتعجب لسؤالك
أضحك في قرارة نفسي
هل أنت جميلة؟
أنا عندي الإجابة
لكن ماذا عنك؟
تلزمك ألف حيلة وحيلة
تلزمك قوافي الشعراء
تلزمك كتب القدماء
تلزمك حكم الحكماء

Je ne suis que femme
Parmi toutes ces femmes
Aux hanches galbées
Aux corps qui se font parfaits
Démarche confiante,
Femmes qui se vantent,
Et moi,
Pour toi,
Je cache mes rondeurs inégalées
Je retouche mon corps imparfait
Je me perche sur des talons trop hauts
Je m’enveloppe dans les tissus les plus beaux
Je me farde,
Je me pomponne,
Je me parfume

لا أعرفك حينما تتجملين
يتغير فيك اللون
ألوانا
و أحتار حينما تلبسين
فتمزجين و تمزجين
بين أشكال الفساتين
لا أعرفك
أبحث عن سحر عينيك
وسط هرج المساحيق
تفقدين ذلك البريق
لدي سؤال
لماذا عني تختبئين؟
لا تقولي أنه من أجلي ما تفعلين
عن ماذا تبحثين؟
عن الإطراء؟
أهدي إليك آلاف عبارات الإطراء
من أجل عينيك فقط
و من دون كل وسائل الإغراء


Et que dis tu de toutes ces beautés refaites ?
De toutes ces créatures de rêve
Ne leur compares tu pas ma beauté qui n’est que faite ?
Que me trouves tu parmi toutes ces filles d’Ève ?


أحب فيك عيوبك الصغيرة
أحبك و أحب معك عيوبك الكبيرة
أحبك حين تعطسين
وتحمر وجنتاك و تخجلين
وتلا فيف جسدك
تلك لتي تؤرقك
تملؤني فرحا
وتزيدني سرورا
أما الباقي كله زائد،
كله قشور


Rassure moi
Chante le sur tous les toits
Prononce le,
Chuchote le,
Crie le
Dis moi que je suis LA femme
Et qu’elles sont les AUTRES femmes
Fais moi voir
Mon image dans ton regard
Laisse moi ouïr
Mon effigie dans tes dires

من أجل وصفك
تلزمني آلاف الكلمات
أحتاج كل القواميس
لأجمع أرقى العبارات
أحتاج شموعا
أحتاج فوانيس
لأنير ليالي القاتمات
التي لا يؤنسني فيها جليس
غير أبيات بك متيمات
أنت مالكة عقلي
ملاك قلبي
وحارسة الفؤاد
لن أرسم لك صورة
حتى لا يحسدنا الحساد


Raconte moi
Tes yeux sur moi
Et mon sourire,
Qu’est ce qu’il t’inspire ?
Mes yeux, mes cheveux, mes mains
Mon visage quand je me lève le matin
Abreuve moi de ces paroles douces et tendres
Elles me ressuscitent, me font renaître de mes cendres
Dis moi ce que savent dire les fils d’Adam
Pour nous apaiser, depuis la nuit des temps
Confie moi tout, dévoile moi
Fais moi « m’aimer » à travers toi

عيناي لا تشبع من النظر إليك
تلح على الإبحار في عمق عينيك
تلح على تتبع خطوط كفيك
ليس لقراءة الطالع
بل لتقول لبيك
أنا رهن إشارتك
أنا ملك يديك
تسحرني فيك الإبتسامة الجميلة
وأحسد النسيم
و هو يتلاعب بخصلات شعرك الطويلة
ترتجف أناملي
حين تلامس بشرتك الناعمة
فكل شبرمنك
يمر عليه نظري
يوقظ في
براكين نائمة

Mais…

Ces sourires éclatants, rayonnants, parfaits
ابتسامتك أكثر نضارة
Et ces démarches raffinées, étudiées, soignées
دلالك و غنج حركاتك
يزيدانك من السحر مقدارا

Et ces cheveux fins, soyeux, colorés
أفضل تسريحتك المختصرة
التي بأكاليل الياسمين معطرة

Mais réponds moi
Toi,
Ma foi, ma loi, ma joie,
Est-ce que je suis belle ?

تعلمين أنك
...
كيف أقنعك؟
كم تلزمني من عبارات الإطراء؟
أحبك
بدون ألوان
بدون مساحيق
بدون وسائل إغراء

أحبك




Titif et Radouane

Thursday, January 04, 2007

Ces yeux....Tes yeux

Des larmes font briller ces yeux
Oh mon DIEU !

Ces yeux qui m'enchantent
A chaque fois qu'ils se posent sur moi
Ces yeux que je me perds à regarder
Rêvant, interprétant
Essayant de comprendre

Ces yeux...TES yeux...PLEURENT
Ces yeux si fiers, si secs, si forts
Tes yeux se sont...MOUILLES

Ils ont rencontré les miens
Ils se sont parlés
Ils se sont compris
Ils se sont promis
Que se sont-ils dits ?

Je suis ...FIGEE par le temps
Envoûtée par l'instant
Je cherche les paroles
J'implore mes yeux
J'ordonne presque à mon corps
De se mouvoir, de s'émouvoir

Comme ensorcelée
Comme...statue de chair
Je ne sentis mon coeur battre en moi
Et mon souffle faire danser mon âme
Que lorsque j'ai vu tes lèvres
Dessiner dans l'air
Ce que j'attendais tant
Ce que je voyais sans entendre

JE T AIME

Friday, November 24, 2006

Différence, Différent

La terre tourne
Et ta tête aussi
Les regards se croisent
Et ton regard, lui, est hagard
Les chemins se dévient, se lient
Et ton chemin leur est parallèle
Les unions se font intérêt
Et les tiennes, brèves, n’ont été que sentiments
Les corps déambulent, grouillent ici bas
Et ton corps est lourd, sourd
Les sourires se sont effacés
Et ton sourire éclatant fait chavirer
Me rappelle que je suis vivant
Les larmes ont séché au vent du temps qui court
Et tes larmes perlent encore
Jaillissant de ton petit cœur d’enfant
Les cœurs se vident
Et ton cœur ouvre grand ses portes
Les bêtises se débitent
Les mensonges se dispersent
Et toi, tu te demandes où tu es
Tu cherches en vain ton semblable
Ton complice, ton autre
Tu te sens seul
Tu ne comprends plus
Tu t’es trompé d’ère, mon cher
Les mains se font moites
Les langues se font mauvaises
Les têtes s’abrutissent
Les poches se remplissent
Et toi, tu découvres
Tu t’étonnes
Tu te crois à l’envers
Tu essaies de te mettre dans le bon sens
Dans le sens où tout le monde va, sauf toi
Tu ouvres grand les yeux
Tu observes, tu épies, tu cherches
Tu changes ton chemin
Tu attends au détour d’un autre
Ton corps se fait léger
Tu en es presque fier
Ton sourire se fige
Tu n’en as plus besoin
Tu fermes les portes de ton cœur
Tu les as ouvert longtemps
Soudain, tu te retrouves
Tu trouves
On te trouve
Tu apprends
Tu te confonds
Tu fais partie d’eux
Tu fais partie de